Bonjour,
Lorsque j'étais enfant, je me suis souvent fait piquer par des guêpes, notamment une fois pendant les vacances d'été en Corse où j'ai eu la malchance de me faire piquer à la lèvre : celle-ci avait carrément triplé de volume !
Et puis un jour, suite à plusieurs piqûres à la fois, je suis devenue allergique. Je me souviens de ce moment de panique où il avait fallu courir chez le médecin en urgence avant qu'il ne soit trop tard...
J'avoue que depuis ce jour, j'ai développé une peur obsédante des guêpes (mais aussi des autres insectes piqueurs) pendant des années !
Adolescente, voilà que je me fait piquer à nouveau mais par une seule guêpe cette fois. C'était l'été chez mes arrières grand-parents, en Bourgogne. Connaissant ma peur et anticipant ma réaction, ma mère m'avait fait croire que ce n'était pas une guêpe... Et, heureusement, mon arrière grand-mère avait un remède secret. Grâce à cela, rien de grave ne s'est produit ce jour-là, à part une boule douloureuse à l'emplacement de la piqûre. Je me souviens que le médecin avait expliqué qu'une allergie peut disparaître aussi rapidement qu'elle apparaît. Mais le plus incroyable, c'était surtout de constater l'absence de réaction sur la peau. Quel soulagement !
Malgré tout, j'ai essayé d'éviter les guêpes tout au long de ma vie d'adulte. Difficile quand on adore randonner dans la nature ! Donc, rebelote : en 2001, durant mes vacances en Irlande cette fois, je me fais piquer dans le cou, en pleine descente à vélo... Pourtant, le moral au beau fixe a fait que je n'ai pas paniqué malgré la douleur. Par prudence, j'ai quand même effectué ce geste magique et radical, véritable truc des apiculteurs d'une redoutable efficacité : j'ai cueilli trois herbes différentes et les ai frottées sur la peau à l'emplacement de la piqûre pendant quelques secondes. Et là, ce fut radical, une fois de plus !
J'ai pu expérimenter ce remède "magique" deux autres fois : lors d'une randonnée équestre dans l'Aveyron, quelques années plus tard. Nous étions en pause, le midi. J'avais remarqué que plein de guêpes sortaient de terre, juste là où nous étions en train de déjeuner. Je n'étais pas très rassurée... et, comme on le sait, la peur n'évite pas le danger : je me fais piquer, sous le bras. J'ai tout fait pour garder mon calme car nous étions en pleine nature, ce qui signifie qu'en cas de réaction allergique, pas de secours immédiat possible... Je suis donc allée chercher discrètement trois herbes que j'ai frottées sur mon bras douloureux et déjà bien enflé ! J'ai ensuite bu un verre de rosé pour me donner du courage -oui car la rando était composée de bons vivants et nous avions droit à un apéritif (léger, je vous rassure) avant le repas- ! La pause terminée, nous sommes remontés sur nos chevaux pour poursuivre notre promenade jusqu'en fin d'après-midi. Je suis restée calme, relaxée, me sentant merveilleusement bien grâce à mon adorable jument. Et, le soir en arrivant à l'auberge, à la vue de mon bras enflé mais non douloureux, j'ai expliqué à mes compagnons de route ce qui s'était passé. L'un d'eux, ravi, me confie alors qu'il connaît ce geste car l'un de ses proches est apiculteur !
Et, ce matin, en traversant l'allée de mon jardin menant à la boîte aux lettres, j'ai ressenti une brûlure sur le pied. Je baisse les yeux et aperçois une abeille, en train de butiner une fleur de trèfle... C'est la première fois de ma vie que je me fais piquer par une abeille ! Je dois préciser que ce n'était pas de sa faute car, depuis quelque temps, je laisse tout pousser dans le jardin, à part quelques allées ça et là. Or, je suppose que la pauvre abeille a dû se sentir menacée au moment où je marchais dans sa direction, manquant certainement de l'écraser et m'a donc piqué pour se protéger !
La piqûre fut surprenante mais beaucoup moins douloureuse que celle d'une guêpe ; néanmoins, constatant que ma peau commençait à rougir et enfler, j'ai appliqué trois herbes en frottant quelques secondes (une feuille de trèfle, une de menthe et une autre non identifiée). J'ai recommencé une seconde fois et hop, plus de douleur et la peau n'a pas enflé davantage. Résultat, la boule est restée toute petite.
Je ne peux expliquer l'efficacité de ce remède puisqu'on ne choisit pas trois herbes en particulier aux propriétés spécifiques, mais simplement trois au hasard. Toujours est-il que ça marche à tous les coups... On peut vraiment parler d'effet instantané. Comme une sorte d'anti-inflammatoire ultra rapide et naturel ! On n'a pas fait mieux !
Le cataplasme d'argile marche très bien aussi mais il est plus facile de prendre ce que l'on a sous la main rapidement, surtout quand on est à l'extérieur; donc les trois feuilles sont vraiment adaptées à la situation car on se fait rarement piquer à l'intérieur (même si cela arrive bien évidemment). On peut aussi ensuite appliquer de l'aloe vera et/ou de l'argent colloïdal pour nettoyer, apaiser et calmer. Et rien n'empêche de faire un cataplasme d'argile par la suite. Il existe aussi un très bon gel après-piqûres de la marque Weleda (Urtigel), excellent pour apaiser et rafraîchir la peau.
Comme quoi, il ne faut parfois pas chercher bien loin pour se soigner...
Merci Dame Nature !
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Image par JackieLou DL de Pixabay |
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